Malgré l'assèchement du Grand Lac Salé, l'Utah pardonne le climatoscepticisme de Trump

Joel Ferry, un agriculteur républicain de l'Utah, observe depuis des décennies l'assèchement du Grand Lac Salé, qui a perdu deux tiers de sa superficie en 40 ans. Bien qu'il soit conscient que cela représente une grave menace environnementale pour Salt Lake City et ses habitants, il soutient toujours Donald Trump, en grande partie en raison de sa gestion économique et de son engagement en faveur des valeurs familiales.

Le réchauffement climatique, qui pourrait transformer la région en un paysage apocalyptique, pousse pourtant les autorités locales à agir. Sous l’impulsion des républicains de l’Utah, des mesures comme la réduction de la consommation d'eau par les agriculteurs et des investissements pour préserver le lac ont été mises en place. Même l'Église mormone a diminué son utilisation d'eau.

Cependant, la politique environnementale de Donald Trump, notamment son désengagement des accords climatiques et son soutien à l'exploitation pétrolière, inquiète les scientifiques, qui craignent pour l’avenir du lac. Malgré cela, une partie de la population, notamment les électeurs républicains, considère le changement climatique comme un phénomène naturel, et continue de soutenir Trump, en minimisant l'impact des décisions fédérales sur ce qu'ils perçoivent comme un "problème local."