L'UE a signé cette semaine avec Kiev un accord de coopération en ce sens mais Moscou, qui exporte la majeure partie de son gaz naturel via les gazoducs ukrainiens, est mécontent d'avoir été exclu des pourparlers.
"Ce qui s'est produit à Bruxelles (...) était un acte inamical vis-à-vis de la Russie de la part à la fois de l'Union européenne et de l'Ukraine", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko.
Mercredi, le groupe gazier russe Gazprom avait prévenu les autorités ukrainiennes que toute modification de ses gazoducs sans l'aval de Moscou affecterait les livraisons de gaz naturel vers l'Europe.
"Des changements non approuvés dans le réseau de gazoducs d'Ukraine auraient un effet immédiat non seulement sur les exportations mais aussi sur la production en Russie et en Asie centrale, ce qui pourrait avoir des conséquences imprévisibles pour tout le territoire eurasien", avait déclaré Oleg Aksioutine, responsable des transports chez Gazprom.
Un quart du gaz naturel consommé en Europe est livré par Gazprom
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a menacé de revoir les relations de la Russie avec l'UE si les intérêts de Moscou étaient ignorés.
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