Classée au troisième rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre par la Banque mondiale en 2007, l'Indonésie est considérée comme un acteur clé de la lutte contre le changement climatique.
Mais elle peine à attirer des investissements pour des projets géothermiques, solaires et éoliens, notamment en raison des subventions sur les énergies fossiles qui grèvent le budget de l'Etat et empêchent la concurrence.
Le gouvernement avait relevé le prix des combustiles subventionnés début 2008, lors de la flambée des prix pétroliers, mais il les a baissés fin 2008 et début 2009, à quelques mois des élections parlementaires et présidentielle.
Maintenant que les scrutins sont passés, le directeur du Conseil national sur le changement climatique, Agus Purnomo, a dit s'attendre à ce que les subventions soient réduites afin de permettre l'entrée sur le marché des énergies renouvelables.
L'aide publique sera maintenue mais "en deça du niveau déformant qui décourage les énergies renouvelables. Je milite pour qu'il soit sous ce niveau afin que l'énergie renouvelable puisse être plus compétitive", a-t-il dit à Reuters.
Il a en outre souhaité que l'Etat mette en oeuvre une politique qui obligerait le producteur public d'électricité PLN à s'approvisionner en partie en énergies renouvelables, mais à des prix très attractifs.
Sunanda Creagh
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