Les autorités équatoriennes saisissaient depuis mars l'essentiel de la production de Perenco pour solder 350 millions de dollars d'arriérés impôts que Quito impute à la compagnie.
Le pétrolier français, qui conteste la légalité des dispositions fiscales équatoriennes, a porté plainte contre Quito et Petroecuador en 2008. L'arrêt de la production a été décidé jeudi.
"Ils ont pris le contrôle des installations, des gisements et des opérations (...) Cela s'appelle une expropriation", a déclaré Rodrigo Marquez, directeur de Perenco en Amérique latine, interrogé par Reuters.
Les représentants de Petroecuador "ont parlé avec les membres du personnel et leur ont dit clairement qu'ils prenaient le contrôle", a-t-il ajouté.
Perenco extrait 22.000 barils par jour (bpj) de la forêt amazonienne équatorienne, soit 4,5% environ de la production totale du pays.
Le président Rafael Correa, proche de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, promoteur de la "révolution bolivarienne", cherche à accroître la part des revenus pétroliers dans les recettes publiques, mais s'est jusqu'ici refusé à nationaliser les compagnies de ce secteur essentiel de l'économie nationale.
Eduardo Garcia
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