La 162éme conférence de l'opep se conclut
Opep/Opec
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communiqué du 12 décembre 2012
La Conférence a félicité SE Dr Ali Abdel Bari Al-Arousi pour sa nomination à titre de ministre du pétrole et du gaz de la Libye, et a remercié son prédécesseur, SEM Eng Abdurahman Benyezza, pour sa contribution aux travaux de l'Organisation.
La Conférence a élu Hani Abdulaziz Hussain, ministre du pétrole de l'Etat du Koweït, en tant que président de la Conférence pendant un an, à compter du 1er Janvier 2013, et SE Dr Ali Abdel Bari Al-Arousi, Ministre du pétrole et du gaz de la Libye et chef de sa délégation, à titre de président suppléant, pour la même période.
La Conférence a examiné le rapport du Secrétaire général, le rapport du Conseil économique Conseil de la Commission européenne (BCE), le rapport de l'Observatoire Sous-Comité ministériel (MMSC) - dont les membres de la Conférence à nouveau félicités pour leurs efforts soutenus et appréciés au nom de l'Organisation - et diverses questions administratives. La Conférence a ammené à échanger différents points de vues sur, entre autres: les développements en matière multilatéraux sur l'environnement, y compris les résultats de COP18/CMP8 tenue à Doha, au Qatar, au début du mois, l'état du dialogue de l'Organisation de l'énergie en cours avec l'Union européenne (UE), la poursuite de son travail coopératif pour le G-20 et de son dialogue avec la Fédération de Russie. La Conférence a félicité le Gouvernement et le peuple du Qatar sur l'organisation réussie des COP18/CMP8, notant avec satisfaction que conclusion positive de l'événement a ouvert la voie à un nouveau plan d'action pour la conception du futur régime de changement climatique. À cet égard, les ministres ont salué le travail accompli dans ce domaine important par les négociateurs du changement climatique à travers le monde.
La Conférence a examiné les perspectives du marché du pétrole, tel que présenté par le Secrétaire général, en particulier l'offre / demande des projections de ventes pour 2013. Les ministres ont noté que la volatilité des prix assisté au long de 2012 est resté principalement le reflet de niveaux accrus de la spéculation sur les marchés des matières premières, exacerbée par les tensions géopolitiques et, plus récemment, les conditions météorologiques exceptionnelles.
La Conférence a observé: le pessimisme de montage sur les perspectives économiques mondiales, avec des risques à la baisse continuent présenté par la crise de la dette souveraine dans la zone euro, le chômage élevé dans l' espaceéconomies avancées, dans les pays développés, en particulier la zone euro, et le risque d'inflation dans les pays émergents. En effet, le plus grand défi auquel sont confrontés les marchés mondiaux du pétrole en 2013 est l'incertitude entourant l'économie mondiale, à la fragilité de la zone euro reste une préoccupation majeure. La Conférence a en outre noté que, bien que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter légèrement au cours de l'année 2013, ce sera probablement plus que compensée par l'augmentation prévue de l'offre hors OPEP et que la demande projetée de brut de l'OPEP en 2013 devrait se contracter à 29,7 mb(millions de barils) / j.
Compte tenu des incertitudes de la demande, la Conférence a décidé de maintenir le niveau de production actuel de 30,0 mb / j. La Conférence a également convenu que les pays membres devraient, si nécessaire, prendre des mesures pour assurer l'équilibre du marché et des niveaux de prix raisonnables pour les producteurs et les consommateurs. En prenant cette décision, les pays membres ont confirmé qu'ils réagir rapidement aux évolutions qui pourraient avoir un impact négatif sur un marché pétrolier ordonnée.
Depuis, il est essentiel de rester vigilant face à l'incertitude qui entoure les perspectives pour les principales économies de la planète, ainsi que les implications des faiblesses persistantes dans le système financier international, qui devraient continuer à poser des risques à la baisse pour l'économie mondiale et le marché du pétrole, la Conférence a demandé au Secrétariat de maintenir sa surveillance étroite de l'évolution de l'offre et de la demande, ainsi que des facteurs non fondamentaux, tels que le sentiment macro-économique et l'activité spéculative, en gardant les pays membres au courant des développements à tout moment.
La Conférence a décidé de prolonger le mandat de SE Abdalla Salem El-Badri en tant que Secrétaire général pour une période d'un an, à compter du 1er Janvier 2013
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