PARIS, 2 juillet (Reuters) - L'ancienne ministre de l'Environnement Corinne Lepage a fait savoir lundi que François Hollande lui avait demandé de rédiger une note sur les forages pétroliers en eau profonde que Shell a été autorisé à effectuer au large de la Guyane française.
Pour la députée européenne, ce genre de chantier à risque appelle des précautions.
"Je lui ai dit l'importance qui s'attachait à mes yeux à ce que sur ces affaires, dès le départ, la question de la responsabilité et du financement des dommages éventuels soit très clairement traitée et réglée", a déclaré Corinne Lepage à la presse après un entretien avec le chef de l'Etat à l'Elysée.
"On va forer à 6.000 m en Guyane, avec des conséquences qu'on ignore. Le minimum, c'est qu'il y ait une assurance qui couvre tout dommage potentiel", a-t-elle ajouté.
"M. le président de la République m'a indiqué que c'est un sujet qui lui importait et qu'il souhaitait que je puisse éventuellement lui faire passer une note sur ce sujet", a précisé la présidente de Cap 21, qui a accepté.
Les forages en Guyane ont été à l'origine d'un imbroglio politique à Paris, où Nicole Bricq a été écartée du ministère de l'Ecologie après avoir perdu son arbitrage sur ce dossier.
Les nouveaux forages sont prévus à 150 km environ des côtes guyanaises et à 6.000 m de profondeur. Le coût total du projet, qui réunit Shell (45%), Total (25%) et Hardman Petroleum (27,5%), a été évalué entre quatre et huit milliards d'euros. (Elizabeth Pineau, édité par Emmanuel Jarry)
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