PARIS, 19 avril (Reuters) - François Hollande souhaite suspendre l'application de la loi Nome fixant les conditions de revente par EDF d'une partie de son électricité à ses concurrents, car elle accroît la spéculation sur le marché de l'électricité, a annoncé jeudi le responsable des questions énergétiques auprès du candidat socialiste à l'élection présidentielle.
François Brottes estime que l'Autorité de la concurrence "a rendu un véritable réquisitoire contre la politique d'ouverture du marché français de l'électricité" à la faveur de l'examen d'un décret d'application de cette loi.
Le système "renforcera le caractère spéculatif du marché de l'électricité en France et fera augmenter encore les prix, puisqu'il impactera la facture d'électricité des consommateurs à hauteur de '200 à 500 millions d'euros supplémentaires par an' selon l'Autorité", poursuit-il dans un communiqué.
"A quelques jours d'une élection décisive pour l'avenir de la France, il est urgent de suspendre la mise en application de la loi Nome. Laissons aux Français le choix entre deux conceptions de l'énergie : spéculative, ou de bien public", ajoute-t-il.
La Nouvelle organisation du marché électrique français (Nome) permet aux fournisseurs alternatifs de se procurer de l'électricité nucléaire auprès d'EDF, dans une limite globale représentant 25% de la capacité de production. Depuis le 1er janvier, ce prix de revente est fixé à 42 euros le mégawatt-heure. (Jean-Baptiste Vey, édité par Jean-Michel Bélot)
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