Ban a salué l'action du président Barack Obama contre le réchauffement climatique, mais souligné que d'autres pays allaient plus loin et rappelé que le prochain traité mondial, qui doit être conclu en décembre à Copenhague, ne pourrait attendre que les Etats-Unis aient voté leurs propres lois sur le sujet.
Jeudi, la chambre américaine des représentants a approuvé en commission un texte prévoyant de réduire d'ici 2020 les émissions américaines de 17% sous leur niveau de 2005.
"C'est nettement moins que ce que d'autres pays envisagent, notamment l'Union européenne", a déclaré Ban en marge d'une conférence sur les changements climatiques à Copenhague.
La réunion de Copenhague doit permettre d'élaborer un nouvea traité pour succéder au protocole de Kyoto, qui fixe des quotas de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
"J'apprécie que le président Obama et son administration jouent un rôle actif. A présent, nous devons continuer à encourager les Etats-Unis à aller plus loin."
Le texte américain pourrait être voté en août par la Chambre, mais il est encore incertain que le Sénat puisse en être saisi avant décembre.
"Cela ne doit nullement conditionner le traité global de Copenhague", a prévenu le diplomate sud-coréen.
Le sommet de l'Onu prévu en septembre sera "d'une importance capitale" pour permettre aux dirigeants mondiaux de se mettre d'accord à trois mois de l'échéance, a-t-il rappelé.
"Nous serons en bien meilleure position pour identifier les principaux points de désaccord et les résoudre au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement. J'essaierai d'en faire une plate-forme de débat la plus interactive possible pour que les dirigeants puissent faire preuve de résolution et de clairvoyance quant à l'avenir de la planète Terre."
Peter Levring
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