BAGDAD, 19 février (Reuters) - Le produit intérieur brut (PIB) irakien devrait croître d'au moins 9,4% par an entre 2012 et 2016 en raison de la hausse des revenus pétroliers, a annoncé dimanche un responsable de la banque centrale.
L'Irak, qui dispose des quatrièmes réserves pétrolières du monde, produit 2,9 millions de barils par jour environ. Le ministère du Pétrole avait indiqué l'an dernier que la production devrait se monter à 8,0-8,5 millions de barils par jour (bpj) à l'horizon 2017.
En raison de la hausse des cours du pétrole liée notamment aux craintes de perturbations de l'approvisionnement en provenance d'Iran, l'Irak a engrangé 83 milliards de dollars de revenus pétroliers l'an dernier (63 milliards d'euros), soit plus que prévu.
"Nous pensons que le PIB irakien en 2015 se montera à 360 milliards de dollars, contre 170 milliards actuellement", a déclaré à Reuters le vice-gouverneur de la banque centrale, Moudher Kasim.
"La raison (de l'augmentation) viendra du pétrole. Si le secteur pétrolier est développé, ce sera le monteur du développement du pays."
Il a précisé que cela signifiait, hors secteur pétrolier, que l'économie devrait croître d'au moins 9,4%.
En tenant compte du pétrole, la croissance économique devrait être supérieure à 12%, a ajouté le vice-gouverneur.
En octobre, Moudher Kasim avait déclaré à Reuters anticiper une croissance du PIB de 9% en 2012, contre 5-6% en 2011.
L'Irak a signé d'importants contrats avec de grandes compagnies pétrolières en 2009 dans le but de développer sa capacité de production pour atteindre 12 millions de bpj en 2017. Mais de nombreux analystes estiment que cet objectif est irréaliste compte tenu de l'état des infrastructures. (Aseel Kami et Yara Bayoumy; Danielle Rouquié pour le service français)
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