Ces pays, qui ne sont encore soumis à aucun objectif chiffré, doivent participer à la lutte contre le réchauffement climatique et cesser de rejeter toute la responsabilité de ce phénomène sur les pays riches, a estimé Calderon lors d'un discours prononcé à Londres en marge du sommet du G20.
"Il est difficile pour moi de parler en tant que pays en développement, car mes homologues des autres pays en développement estiment que les pays industrialisés ont causé le problème et sont assez riches pour le résoudre eux-mêmes. Nous devons changer ce point de vue", a-t-il affirmé.
Le monde, a estimé Calderon, ne dispose pas des outils adéquats pour lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre.
"Nous devons comprendre que les instruments créés par (le protocole de) Kyoto ne servaient pas nos objectifs. Il faut créer des incitations économiques adéquates, car l'argent est pour tout le monde la meilleure des motivations."
Le président mexicain a proposé la création d'un "Fonds vert", qui aiderait les Etats à améliorer les rendements énergétiques et qui serait alimenté par l'ensemble des pays en fonction de leur capacités financières.
Ce système, a ajouté Calderon, pourrait s'inspirer de la façon dont les pays participent à hauteur de quotas variés au budget des Nations unies ou du Fonds monétaire international.
"Chaque Etat doit contribuer à créer ce fonds en vertu du principe de la responsabilité commune mais différenciée", a-t-il souhaité.
Axel Bugge
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