Aux termes de l'initiative Yasuni, l'Equateur, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), s'abstiendrait d'extraire 850 millions de barils de pétrole du sous-sol amazonien afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Le ministre équatorien des Affaires étrangères, Fander Falconi, qui était chargé des négociations, y a renoncé ce mois-ci après avoir été accusé par le président Rafael Correa de mal gérer le projet et de permettre aux pays donateurs potentiels d'imposer leurs conditions.
"Il s'agit d'une forte relance de l'initiative Yasuni (...) dans le cadre d'une nouvelle structure esquissée par le président", a déclaré Maria Espinosa, ministre chargée de la coordination de l'utilisation des ressources naturelles.
Le gouvernement espère que des pays tels que l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne lui verseront 350 millions de dollars par an s'il renonce à exploiter le pétrole d'Amazonie, ce qui devrait selon lui éviter de dégager 410 millions de tonnes de CO2.
(Alexandra Valencia, version française Nicole Dupont)
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